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Je viens de passer plusieurs heures à “visiter” le site de Monsieur Georges Soros, milliardaire et philanthrope américain. Un article paru dans Sélection du Reader’s Digest de février 1996 m’avait déjà éveillé à l’idée que, tout comme l’ingénieur James F. Lincoln de la Lincoln Electric Co., il devait être un “métis” capitaliste-socialiste mais cette “visite”m’a convaincu. Je me demande même si son côté socialiste ne prends pas le dessus par moment. C’est du moins, ce que semble lui reprocher certains défenseurs du monde capitaliste. Je ne comprends vraiment pas comment comment il se fait qu’un milliardaire, ayant atteint l’âge de la retraite peut avoir encore le goût et surtout l’espérance de sauver le monde.

La seule explication, il me semble, c’est qu’il fait partie des rares représentants capitalistes qui croient que l’entité dont ils font partie dépend de la survie de l’entité socialiste. Il serait donc dans la position du spermatozoïde qui <sait> qu’il doit rejoindre l’ovule s’il veut une continuité. D’ailleurs, c’est ce qu’il semble vouloir exprimer quand il s’adresse aux médias et dans ses livres. J’ai fait traduire quelques passages d’articles de journaux, qui je l’espère, en plus de l’article< Le milliardaire philanthrope> te donneront l’occasion de faire ta propre évaluation de ce type qui m’apparaît certainement sortir de l’ordinaire. Aussi, je t’invite à visiter son site. Tu devrais être autant impressionné que moi.

On mentionne que Monsieur Soros a beaucoup d’influence dans le monde des affaires. Il est très respecté et a du charisme. Quand il fait une transaction financière, les autres le suivent, d’où son grand pouvoir. Qu’il est assez bien placé pour écrire un livre sur les problèmes du capitalisme à cause de son instinct financier. D’après Monsieur Soros, le capitalisme s’effronde. C’est le temps de repenser sérieusement le fondement du capitalisme. La croyance que les marchés financiers agissent comme un pendule est erronée. Présentement, ces marchés agissent plus comme une balle pour démolir, fracassant une économie après l’autre. Alors, est-ce que la crise de l’économie globale marque la fin du capitalisme? Est-ce le temps de repenser les règles? Si on écoute Monsieur Soros, la réponse est oui. Il a beaucoup d’expérience sur ce sujet et devrait savoir mieux que n’importe qui. Les évidences pour supporter sa théorie sont nombreuses: l’Asie, le Japon, la Russie ont subi un effrondement financier ou économique. Les stocks américains sont volatiles. Et maintenant, c’est l’Amérique latine qui est en danger. Même si Monsieur Soros dit que c’est le temps de repenser les règles du capitalisme, les critiques pensent plutôt que c’est lui qui tient des économies complètes en rançon. D’autres doutent de ces théories financières. Ils disent que M. Soros a gagné d’importants montants mais qu’aussi, il en perdu beaucoup.

Ce Noé des temps modernes semble être le seul à se rendre compte que le capitalisme sauvage ou laissé à lui-même agit exactement comme le catoplébas de l’Antiquité. Avec le temps, il aurait passé de l’état virtuel à la réalité. En effet, comme lui, il tue les économies plus faibles. Comme lui, il surexploite les richesses naturelles pour les transformer en produits inutiles ou nuisibles. Comme lui, il tue l’intelligence humaine en empêchant la majorité des humains de monter dans l’échelle des besoins de Maslow. Comme lui, il se dévore les pieds en laissant la jeunesse actuelle dans le désespoir et en détruisant son environnement. En résumé, comme le catoplébas, il est le symbole de la stupidité.

Les nombreuses fondations que gère Monsieur Soros, représentent pour moi, l’arche de Noé susceptible de sauver ce qu’il y a de meilleur dans l’humain. Je souhaiterais qu’il n’oublie pas la colombe que je suis afin que < l’annonce de l’impossible qui devient possible> dans les cas où on accomplit une action que l’on croit bonne pour nous et pour tous les autres ou encore, faite en faveur des plus faibles ou des dominés, se propage à travers toutes ses activités financières et humanitaires. C’est ainsi que des centaines de cellules capitalistes-socialistes seront disséminées , prêtes à se doubler ou à se multiplier, faisant de ses membres des socialistes-capitalistes et de ses propriétaires (entreprises) des capitalistes-socialistes, constamment à la poursuite du meilleur d’eux-mêmes. Le résultat final sera que la pauvreté aura été mise hors de combat sur tous les fronts et que la solidarité fleurira à la dimension de la planète.

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