Selon une croyance pour certains ou une légende pour d’autres, devant l’incapacité de l’humanité de répondre aux attentes de son Créateur, un châtiment sous forme de déluge lui aurait été infligé afin de lui donner une seconde chance. Pour les quelques personnes épargnées, un signe leur aurait été donné par une colombe rapportant un brin d’olivier indiquant que la terre était proche. Malgré la promesse que jamais plus il n’y aurait de déluge, tout se passe comme si un désastre semblable pourrait encore se produire soit par combustion instantanée (conflit nucléaire majeur, encore possible) ou soit par combustion lente (réchauffement du climat par effet de serre). Cette fois-ci ce serait un châtiment que nous nous serons infligé nous-mêmes par notre incapacité à trouver un modèle de gestion qui respecte les droits ou aspirations de chaque personne ainsi que la protection de leur environnement.

En effet, le modèle de gestion actuel est basé sur la compétition qui a comme résultat de produire de plus en plus de perdants ou d’exclus. En tant qu’humains, il ne faudrait jamais admettre que la richesse des uns se construise sur l’exclusion des autres car à long terme, ceux qui au départ en profitent, deviendront eux aussi des victimes. Une caricature démontrerait bien le phénomène. Un troupeau de moutons qui serait irrésitiblement poussé vers une pointe de terre s’avançant dans la mer conduirait graduellement à la disparition de tous les moutons.

Pour ceux qui prennent conscience de cette réalité, il doit s’agir d’une très mauvaise nouvelle. Mais cette prise de conscience devrait automatiquement les ramener à une autre réalité. C’est que généralement tout phénomène a son contraire. Dans ce cas-ci, le contraire de l’exclusion serait évidemment l’inclusion. Si j’avais à définir la mission de “l’Opération double plein-emploi”, je dirais qu’elle consiste essentiellement à faire en sorte qu’un processus d’inclusion de tous les humains, à tous les niveaux soit entrepris le plus tôt possible. “L’arme” ou le moyen de combattre l’exclusion devrait être le double plein-emploi, c’est-à-dire plein-emploi dans le sens que chaque personne qui désire travailler selon ses capacités, pourrait le faire et plein-emploi dans le sens de l’utilisation maximale de son potentiel pour son bien et celui de la collectivité. Derrière cette vision purement humaniste de “l’Opération double plein-emploi” se cache une autre vision infiniment plus grande qui est la vision spirituelle.C’est ce qui m’a donné l’idée de m’identifier à une colombe. Cependant, je dois avouer que cela faisait mon affaire de garder un certain anonymat. Je mentionne “certain anonymat” parce que je sais très bien que des internautes le moindrement fûtés réussiront à m’identifier même si je suis sur un site d’emprunt.

Donc, comme colombe, j’aimerais te donner un signe qu’une terre nouvelle est en vue. En conséquence, si l’on décide de mettre le cap dessus et si l’on veut bien se donner la peine de ramer, tout est encore possible. C’est-à-dire que j’en suis venu à une très grande espérance pour ne pas dire une certitude que toute action ou tout projet entrepris avec l’intuition que c’est bon pour nous-mêmes et bon pour tous les autres deviennent possibles. Autrement dit, l’impossible devient possible. Ceci s’appliquerait aussi au souci des plus forts de donner les moyens aux plus faibles de prendre leur place.

Il y a au moins deux différences fondamentales entre la colombe de la Bible ou de la légende et celle que je représente. Une première, c’est qu’au lieu d’apporter un brin d’olivier indiquant la présence de vie terrestre, j’apporterais un brin d’impossible rendu possible indiquant la présence d’Un plus Grand que nous. Le problème c’est que ce “brin d’impossible rendu possible” n’est pas visible parce que je ne peux t’en dévoiler la nature exacte. La solution c’est que je t’invite à vérifier toi-même. Une deuxième différence, c’est que le message de la colombe biblique ou légendaire est arrivé après le désastre ou le châtiment tandis que le mien arrive avant.

Comme mentionné plus haut, il s’agit de remplacer le moteur actuel de l’évolution qui utilise la compétition comme énergie par celui utilisant la création/coopération dans tous les domaines de l’activité humaine. Le schéma de la cellule capitaliste-socialiste devrait donner une idée des caractéristiques et du fonctionnement de ce “moteur”. Pour le moment, je m’en tiens à mentionner qu’il a les caractéristiques à la fois d’une fusée et d’une cellule humaine. Le rapprochement avec la fusée tient au fait que les personnes incluses seront invitées constamment à travailler sur elles-mêmes ou sur leur environnement. Autrement dit, à toujours tendre à “monter” vers le mieux, vers le meilleur, comme si l’on essayait de se libérer de l’attraction terrestre. Le rapprochement avec la cellule humaine vise à symboliser sa multiplication à l’échelle de la planète en passant par la formation de chacun des organes, représentant chaque domaine de l’activité humaine ainsi que les dimensions intellectuelles, morales ou spirituelles des individus.

En fait, il s’agit de créer un microcosme ou un échantillon de l’humanité que nous souhaiterions pour le prochain siècle. Je prétends que la cellule capitaliste-socialiste a la capacité de réaliser ce souhait parce qu’elle permettrait à chaque être humain de réaliser son potentiel à l’intérieur d’une collectivité restreinte à un groupe de travailleurs par leur participation à l’avancement des critères. Cette participation devrait donc leur faciliter "l’escalade" de la pyramide de Maslow.

Cette réalisation du potentiel de chaque être humain fera en sorte, qu’un jour l’ensemble des humains formera cette humanité souhaitée et entrevue par le paléontologiste Pierre Teilhard de Chardin. En effet, il estimait, qu’après un long cheminement tous les groupes sociaux qu’ils soient de nature religieux, politiques ou économiques, se rejoindraient en un point qu’il appelait Oméga. Ce cheminement qui est représenté par le schéma (Nappe Humaine) nous montre qu’il s’étendrait sur des milliers d’années. Mais je signale qu’il a quitté le monde en 1955 et que depuis, bien des domaines ont été soumis à des forces d’accélération de changements extraordinaires qui font en sorte qu’à moins d’être prophète, personne n’aurait pu imaginer à ce moment-là, que quarante-cinq ans plus tard, l’humanité se serait donné un système ressemblant étrangement à un cerveau à l’échelle planétaire (Internet) et qu’en conséquence, ce point Oméga serait peut-être bien plus près de nous qu’il le prévoyait.

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